Il y a, dans l’indigo, quelque chose d’insondable.
Une profondeur tranquille, un appel à l’intime.
C’est la couleur de mes silences, celle qui me relie à la nuit, à l’invisible, à l’espace du rêve.
Elle ne crie pas. Elle murmure.
Et dans ce murmure, elle ouvre un monde où la contemplation devient prière.
Légèrement nacré, l’indigo capte la lumière comme une étoile voilée.
Il m’évoque un entre-deux, un passage : celui du ciel au dedans, celui de l’ombre à la clarté.
Dans mes toiles, il revient souvent, fidèle, discret.
Il est l’écho d’une profondeur qui m’émeut, qui m’apaise, qui m’enseigne.
Un bleu qui n’est jamais tout à fait le même, comme un souffle vivant.