Dans un monde souvent régi par la performance, la productivité et la quête de reconnaissance,
j’ai choisi un chemin plus simple… et plus profond : faire ce que j’aime.
Ce geste en apparence banal porte en réalité une dimension spirituelle essentielle.
Car lorsque je crée, je me relie à ce qu’il y a de plus vrai en moi.
Quand je peins, ce n’est pas pour obtenir un résultat.
Je peins parce que j’aime peindre.
C’est tout. Et c’est immense.
Dans cet espace, il n’y a ni échec, ni réussite à célébrer.
Il n’y a qu’une intention pure, un élan sincère.
Un souffle de vie qui s’exprime, librement.
Chaque geste, chaque nuance, devient un dialogue intérieur.
Une forme de méditation.
Un retour à l’instant, à l’essentiel.
Souvent, ce qui naît sur la toile ne m’appartient pas vraiment.
C’est comme si je devenais passage pour quelque chose de plus vaste.
Un flux. Une énergie. Une évidence.
Je peins sans attente.
Et parfois, ce qui émerge me surprend ou m’échappe.
Mais peu importe. Car ce qui compte…
C’est la joie pure de créer.
Dans ce mouvement libre, je me sens vivante.
Je me sens reliée.
Et c’est là que l’art devient prière silencieuse, offrande intérieure.
Faire ce que j’aime, c’est un acte de foi.
Une foi tranquille, posée.
Une confiance dans l’invisible qui me traverse.
Et toi…
Qu’est-ce qui te fait vibrer ?
Qu’est-ce qui te relie, sans effort, à ta propre source ?
Que ce soit peindre, écrire, chanter, danser ou rêver,
n’oublie pas : ce que tu fais avec amour est toujours juste.
Toujours sacré.
La beauté ne réside pas dans la perfection,
mais dans l’amour que tu mets dans ton geste.
C’est cela qui t’unit à toi-même… et au mystère de la création.