Récit d’une résilience lumineuse
Avant de lire…
C’est une mémoire fragile que je dépose ici.
Elle ne cherche ni à blesser, ni à accuser.
Seulement à dire, enfin, ce qui a été tu.
Elle ne cherche ni à blesser, ni à accuser.
Seulement à dire, enfin, ce qui a été tu.
Avec le recul, je comprends.
Ce que je croyais normal ne l’était pas.
Et pourtant, j’ai tout fait pour l’accepter. Pour survivre.
Ce que je croyais normal ne l’était pas.
Et pourtant, j’ai tout fait pour l’accepter. Pour survivre.
J’étais seule, oui.
Mais, la nature me regardait vivre.
Et dans le chant d’un oiseau, je me sentais exister.
Mais, la nature me regardait vivre.
Et dans le chant d’un oiseau, je me sentais exister.
Ce récit n’a pas été écrit pour remuer les drames.
Il n’est ni plainte, ni revanche.
Il est un acte de présence, une offrande de vérité nue.
Une traversée, guidée par la lumière qui m’a toujours habitée
même au cœur des plus sombres labyrinthes.
On m’a appris très tôt que je n’étais pas digne d’être aimée.
Mais, j’ai appris, un jour, que ce n’était pas vrai.
Ce récit est un voyage… celui d’une enfant devenue femme,
qui a tenu bon à travers l’indicible,
et qui a trouvé, malgré tout, des sourires, des couleurs, et l’amour de la Vie.
Il n’est ni plainte, ni revanche.
Il est un acte de présence, une offrande de vérité nue.
Une traversée, guidée par la lumière qui m’a toujours habitée
même au cœur des plus sombres labyrinthes.
On m’a appris très tôt que je n’étais pas digne d’être aimée.
Mais, j’ai appris, un jour, que ce n’était pas vrai.
Ce récit est un voyage… celui d’une enfant devenue femme,
qui a tenu bon à travers l’indicible,
et qui a trouvé, malgré tout, des sourires, des couleurs, et l’amour de la Vie.
Par où commencer ?
Peut-être par ce souffle. Ce tout petit souffle en moi qui m’a toujours dit : tiens bon.
J’étais cette enfant que personne ne regardait vraiment. J’aurais pu me dissoudre dans le silence… mais non. Quelque chose en moi tenait debout.
Très tôt, j’ai su qu’il fallait partir. M’éloigner de la maison. J’avais à peine cinq ans, et déjà je fuyais. J’allais vers la rivière. J’y trouvais la nature, les abeilles, les sauterelles, les oiseaux, des poissons…
Et une paix étrange que rien ni personne ne m’avait jamais offerte.
J’y avais mes cachettes secrètes, mes petits objets, et plus tard mes mots, griffonnés sur des papiers abîmés : des vœux, des cris, des rêves…
L’école aussi, c’était mon abri. Pas pour être première — ça, tout le monde s’en fichait. Mais, parce que j’aimais apprendre.
Parce que certaines maîtresses voyaient en moi… quelque chose.
Un jour, celle du CP m’a glissé à l’oreille, juste avant de partir à la retraite :
“Véronique, vis pour toi. Fais les choses pour toi, et pour personne d’autre.”
J’ai mis des années à comprendre cette phrase.
Mais, je ne l’ai jamais oubliée.
Peut-être par ce souffle. Ce tout petit souffle en moi qui m’a toujours dit : tiens bon.
J’étais cette enfant que personne ne regardait vraiment. J’aurais pu me dissoudre dans le silence… mais non. Quelque chose en moi tenait debout.
Très tôt, j’ai su qu’il fallait partir. M’éloigner de la maison. J’avais à peine cinq ans, et déjà je fuyais. J’allais vers la rivière. J’y trouvais la nature, les abeilles, les sauterelles, les oiseaux, des poissons…
Et une paix étrange que rien ni personne ne m’avait jamais offerte.
J’y avais mes cachettes secrètes, mes petits objets, et plus tard mes mots, griffonnés sur des papiers abîmés : des vœux, des cris, des rêves…
L’école aussi, c’était mon abri. Pas pour être première — ça, tout le monde s’en fichait. Mais, parce que j’aimais apprendre.
Parce que certaines maîtresses voyaient en moi… quelque chose.
Un jour, celle du CP m’a glissé à l’oreille, juste avant de partir à la retraite :
“Véronique, vis pour toi. Fais les choses pour toi, et pour personne d’autre.”
J’ai mis des années à comprendre cette phrase.
Mais, je ne l’ai jamais oubliée.